Les retraités face aux actifs en matière de CSP
L’enquête montre une évolution de la structure des CSP des retraités face aux actifs au cours de ces trois dernières décennies. On assiste au renforcement du poids des artisans, commerçants, et chefs d’entreprise (7,4 % vs 6 % pour les actifs), et encore plus celui des agriculteurs, des ouvriers (24,4 % vs 20,3 %) et des employés (33,6 % vs 28,7 %). À l’inverse, les retraités contribuent beaucoup moins que les actifs au poids des professions intermédiaires et surtout des CPIS (9,9 % vs 18,4 %).
À chaque retraité son agglomération
Alors qu’elles représentent aujourd’hui 32% des habitants des villes françaises, on constate de grandes variétés sociales de la population des retraités selon les localités. À titre d’exemple, on notera une plus forte proportion de retraités ouvriers dans de nombreuses villes, petites et moyennes, de la moitié nord du pays. D’autre part, les anciens cadres et professions libérales ont plutôt choisi de s’installer sur les littoraux ou à la montagne.
La nécessaire adaptation des villes
Une meilleure connaissance de sa population de retraités est un excellent moyen pour construire des villes plus inclusives et adaptées à tous les âges. Cela concerne plus particulièrement les aménagements en matière de sécurisation, de mobilité, d’esthétisme ou, encore, de connectivité. Parallèlement à la dimension matérielle de l’espace urbain, l’étude met en évidence les pratiques des personnes âgées hors du domicile. Elles influent, en effet, sur la dimension sociale, notamment le rapport aux autres dans l’espace public.
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