Aller au contenu
L’accueil familial : une alternative d’hébergement pour les personnes âgées - Espace professionnels – Pour Bien Vieillir

L’accueil familial : une alternative d’hébergement pour les personnes âgées

En quoi consiste l’accueil familial ?

L’accueil familial se caractérise par une personne seule ou un couple qui accueille à son domicile une personne âgée ou en situation de handicap. L’accueillant familial dispose d’un agrément délivré par le Conseil départemental. Il ne faut pas le confondre avec l’aidant à domicile.

Quels sont les avantages de cette alternative ?

La personne âgée dispose de sa propre chambre au sein du logement familial et profite des pièces communes. Intégrée à la vie quotidienne de la famille, ce partage favorise les échanges et la convivialité, et permet de maintenir au mieux les capacités physiques et mentales du senior.

Quelles sont les différentes formes possibles ?

Au choix, la personne âgée peut emménager pour une courte durée (vacances de l’aidant, absence des proches…), ou un séjour permanent. Il peut aussi s’agir d’un temps partiel (quelques heures, la journée…). Il peut être également séquentiel (quelques jours par semaine).

Quelle est la démarche à suivre ?

La liste des accueillants familiaux agréés est disponible en ligne ou auprès du service de l’accueil familial du département concerné. Après avoir rencontré l’accueillant familial et visité le domicile, un contrat d’accueil est établi. Il précise les modalités d’accompagnement et financières. Il est possible de bénéficier d’aides : Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), Aides sociales à l’hébergement (ASH), etc.

Pour en savoir plus.

 

Le rôle des associations dans l’accompagnement des personnes âgées

L’importance de l’accompagnement

Préserver la dignité, l’autonomie et le bonheur des personnes âgées, mais aussi lutter contre leur isolement… Ce sont quelques-unes des missions de bénévolat que réalise un grand nombre d’associations comme Les Petits Frères des Pauvres, la Croix-Rouge française, le Secours Catholique… Elles jouent un rôle indispensable dans le bien vivre quotidien des seniors !

Des missions aussi nombreuses que diversifiées

En matière d’accompagnement, les besoins sont vastes pour lutter contre l’isolement, aider au maintien du lien social, soutenir l’autonomie à domicile ou, encore, fournir une assistance et un soutien spécifique. Autant de missions qui visent à améliorer le quotidien des personnes âgées :

  • Programme d’aide aux besoins de base (alimentation, logement, vêtements, accès aux soins…)
  • Accompagnement et soutien psychologique (bien être mental et émotionnel)
  • Activités de stimulation cognitive et physique (cours et ateliers au profit de l’autonomie)
  • Compagnie et lien social (visites de convivialité, activités de loisirs, promenades…)

Comment aller plus loin ?

Toute personne souhaitant s’impliquer dans le bénévolat peut consulter le site « Jeveuxaider« . Elle peut choisir « à la carte » l’engagement qui correspond le mieux à son tempérament et à ses possibilités, dans une région déterminée.

Pour en savoir plus.

 

Enquête sur l’isolement social des seniors à domicile

Sociabilité et isolement social

Selon l’enquête, le vieillissement est un processus marqué par des étapes comme la retraite et le veuvage, mais aussi la disparition progressive des amis et du voisinage. Dans ce contexte, l’étude renseigne sur la nature et la fréquence des contacts familiaux et amicaux déclarés par les seniors. Elle met aussi en évidence leurs souhaits.

Quelques chiffres édifiants

Sur plus de 14 millions de personnes âgées de 60 ans et plus vivant à domicile, l’étude démontre que 71% ont des contacts réguliers avec leur famille, et 73% avec leurs amis. L’enquête note aussi de fortes disparités en fonction de l’âge, de l’état de santé, du lieu de vie, etc. Ainsi, 686 000 seniors de plus de 80 ans n’ont pas de contact avec leur famille. Ils sont 2,55 millions à ne pas rencontrer d’amis !

L’impact de l’isolement social

Les études démontrent que l’isolement social agit sur la qualité de vie et le bien-être des seniors. Il accélère la perte d’autonomie, entraîne des troubles dépressifs et favorise certaines maladies. Il les rend également plus vulnérables face au risque de maltraitance ou d’abus de faiblesse.

Solutions et initiatives

Au-delà des actions mises en place par les associations et le service public, chacun peut agir préventivement, qu’il soit simple voisin, commerçant ou professionnel de santé. Il est important d’établir un lien avec les seniors en possible situation d’isolement, et de les diriger vers les instances adéquates.

Pour lire l’enquête, cliquer ici

 

Vagues de chaleur : les gestes essentiels pour prévenir les risques

Qui est concerné par l’impact des fortes chaleurs ?

Insolation, crampes, déshydratation, hyperthermie (coup de chaleur)… Tout le monde est concerné par les risques liés à la chaleur. On pense prioritairement aux personnes âgées, handicapées, isolées, et malades chroniques. Mais il faut aussi se soucier des femmes enceintes, des nourrissons, sans oublier tous les travailleurs exposés à la chaleur.

Quelques gestes individuels à retenir

En cas de canicule annoncée, la première étape consiste à sensibiliser l’entourage des personnes vulnérables : famille, amis, voisins… Dans le même temps, il faut opter pour les bons gestes :

  • Boire régulièrement de l’eau (pas d’alcool),
  • Mouiller son corps et se ventiler,
  • Rester à l’ombre et au frais,
  • Manger en quantité suffisante,
  • Éviter les efforts physiques,
  • Porter des vêtements légers,
  • Donner des nouvelles régulièrement…

Toute personne qui ressent le moindre inconfort doit contacter son médecin traitant ou le centre 15 (SAMU) en cas d’urgence.

Deux dispositifs en place

  • Plateforme téléphonique d’information Canicule info service (appel gratuit depuis un poste fixe en France, de 9h à 19h) : 0800 06 66 66
  • Plan National Canicule : mesures de prévention et de gestion des vagues de chaleur aux niveaux national et local.

Pour en savoir plus, consulter le site de Santé publique France.

 

Favoriser le vieillissement en bonne santé : programme et actions de Santé publique France

La prévention de la perte d’autonomie

Priorité de santé publique, la prévention se concrétise principalement par l’identification des individus à risque de perte d’autonomie. Ce repérage en amont, et la qualité de la prise en charge de la fragilité et des maladies chroniques, sont déterminants pour favoriser un vieillissement actif et en bonne santé. La prévalence de la fragilité est aujourd’hui estimée entre 10 et 13% chez les plus de 55 ans.

 Les bons réflexes pour  bien vieillir au quotidien

Pour rester en bonne santé, favoriser l’autonomie et maintenir une vie sociale, de nombreux ateliers de prévention sont proposés aux seniors par les caisses de retraite : alimentation équilibrée, activités physiques et intellectuelles, suivi médical, adaptation du domicile, liens sociaux et épanouissement personnel, etc.

Favoriser la formation des professionnels

Pour accompagner les seniors au  bien-vieillir , Santé publique France promeut l’acquisition de compétences issues de plusieurs disciplines. Dans le cadre de la formation initiale et continue, les professionnels apprennent à déployer des actions de promotion et de prévention de la santé selon un cadre de référence des compétences : travail en partenariat, estimation des besoins et des atouts, communication, planification, mise en œuvre et évaluation des résultats…

En savoir plus

 

Les besoins en personnel accompagnant des personnes âgées en perte d’autonomie

État des lieux des besoins en personnel

Selon l’étude,  786 000 seniors sont bénéficiaires de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) à domicile. Cela représente 27 millions d’heures de temps de travail d’aides à domicile consommées chaque mois, soit 179 400 équivalents temps plein (ETP) et 0,2 ETP rémunéré par bénéficiaire. Concernant les établissements d’accueil, elle fait apparaitre 507 900 emplois accompagnant les 730 000 seniors résidents. Cela correspond à un besoin de 0,7 ETP.

Des estimations pour établir les besoins futurs

L’étude intègre les caractéristiques des personnes âgées en perte d’autonomie : âge, sexe, et degré de perte d’autonomie, ainsi que la répartition entre domicile et établissement. elle met aussi en évidence les taux de prévalence de certaines affections en lien avec la perte d’autonomie. Un point essentiel pour déterminer les niveaux de soins qui seront nécessaires entre les seniors vivant à domicile et ceux en établissement.

Les défis à relever

Avec 20,6 millions de seniors de plus de 60 ans à l’horizon 2030, il est nécessaire de disposer d’un personnel d’accompagnement de qualité au profit du bien-être et de l’autonomie des personnes âgées. L’étude se veut un outil de guide essentiel pour pallier le manque de personnel dédié, établir les conditions de travail, rendre plus attractif le métier, et intégrer les nouvelles technologies (domotique, télémédecine).

Consulter l’étude en cliquant ici

Enquête sur les discriminations des seniors dans l’emploi

Le contexte 

L’enquête a été réalisée par internet auprès d’un échantillon représentatif de la population active de 2 284 individus âgés de 18 à 65 ans. Consacrée aux discriminations dans l’emploi des 50 ans et plus, elle met en lumière son incidence sur l’isolement social et l’aggravation de la santé mentale et atteste que les préjugés âgistes sont encore bien enracinés.

La discrimination à l’emploi des seniors                                        

Si le taux d’emploi des seniors est en hausse et se situe désormais autour de 25 %, les inquiétudes des concernés demeurent. Ils sont 33% à être soucieux pour leur avenir professionnel, et 20% à déclarer craindre la perte de leur travail. 66% pensent qu’ils peuvent être discriminés en raison de leur âge, et seulement 40% rencontrant des difficultés au travail, ont osé en parler avec leur employeur.

 Les conséquences

La discrimination a des répercussions sur la santé mentale et les relations familiales des seniors. 71% des victimes ont traversé des périodes de dépressions. 73% se sont déjà senties seules et isolées et 56% des seniors au chômage impactés par ce phénomène ont dû postuler pour des emplois en dessous de leurs compétences.

Quelques recommandations et leviers d’actions

En plus de la mise en place de formations en faveur de la lutte contre les discriminations et l’âgisme, l’étude souligne l’importance de disposer de dispositifs permettant de les signaler et de les traiter efficacement. Elle suggère aussi :

  • l’actualisation anticipée des compétences et des qualifications,
  • l’adaptation du temps et de l’organisation du travail,
  • l’anticipation des fins de carrière…

Cliquer ici pour lire l’enquête dans son intégralité.

Lutter contre la fracture numérique des seniors

Qu’est-ce que la fracture numérique ?

Elle se caractérise par l’écart entre les personnes qui ont accès ou non aux nouvelles technologies. Les principaux freins à l’usage du numérique par les seniors se caractérisent par un manque d’intérêt pour ce mode de communication, par une autocensure ou, souvent, par un manque de confiance en soi.

Pourquoi favoriser l’inclusion numérique ?

L’usage d’internet peut être un moyen de lutter contre l’isolement pour les seniors. Elle permet non seulement d’effectuer un grand nombre de démarches en ligne, d’assurer la continuité de l’accès aux droits, tout comme à l’information, mais aussi de maintenir des liens sociaux. Elle favorise aussi l’autonomie physique grâce à des messages de prévention (e-santé).

Que faire pour favoriser cet accès ?

De nombreux ateliers d’accompagnement et de formation au numérique existent. Basés sur les centres d’intérêts des participants, ils permettent de guider les retraités dans un usage s’appuyant sur le lien social, la convivialité et la réassurance tout en leur procurant une autonomie numérique basée sur l’acquisition de compétences essentielles.

Quelques solutions d’accompagnement :

La carte « Trouver mon activité » propose aussi divers ateliers sur le bien-vieillir et le maintien du lien social grâce au numérique.

Les différents modèles d’habitats alternatifs

La résidence autonomie

Groupes d’appartements indépendants situés à proximité des commerces et des transports. Ils sont dédiés aux personnes âgées autonomes. Les résidents bénéficient d’équipements et de services collectifs, et d’un personnel d’accompagnement.

Les Marpa

Structures de petite taille crées par la MSA situées en milieu rural. Le logement peut être meublé à la guise de l’occupant. Celui-ci bénéficie d’un personnel d’accompagnement, de services externes d’aide à domicile et de soins de santé.

L’habitat regroupé

Ensemble de logements individuels (petites maisons, appartements) proches du cadre de vie initial, en ville ou en campagne. Le senior profite souvent d’une offre de services : aide à domicile, téléassistance, portage de repas, etc.

L’habitat inclusif

Logements privatifs et espaces collectifs regroupant moins de 10 personnes. Propriétaire ou locataire de son logement, le senior peut y recevoir ses proches. Il partage un projet de vie sociale avec les autres habitants.

Le logement partagé

Partage du logement avec un étudiant ou une autre personne âgée. Sécurisant et financièrement intéressant pour les deux parties, ce mode de colocation permet de rompre la solitude.

Le logement intergénérationnel

Ensemble de logements indépendants et d’espaces ouverts à tous les locataires. Ils accueillent à la fois des seniors, des familles avec enfants, des personnes à mobilité réduite et des jeunes. Ce mode d’habitat est propice aux échanges.

L’espace professionnel du site  » Pour bien vieillir  » contient des informations qui peuvent être utiles aux professionnels qui souhaitent concevoir et développer ce type d’habitat. Pour en savoir plus consulter les rubriques sur les actions de prévention dans les résidences autonomie et sur l’habitat inclusif.

Bon à savoir

Résidence autonomie : Appel à projets 2025 de l’Assurance retraite

Afin d’améliorer le cadre de vie des retraités à revenus modestes, l’Assurance retraite renouvelle chaque année depuis 2014, un appel à projets pour financer les travaux de réhabilitation et de modernisation des résidences autonomie. En savoir plus

Le dispositif « Instants aidants » de la MSA

Quels sont les besoins des aidants ?

Manque de temps, isolement, épuisement, stress, burn out, situations d’urgence et de crise… Les nombreuses difficultés rencontrées par les aidants nécessitent qu’ils puissent prendre du recul, se reposer, s’exprimer, se former, etc. C’est aussi le besoin de se sentir reconnu et valorisé dans son rôle. Les aidants ont besoin d’un soutien multidimensionnel qui leur permet d’agir tout en préservant leur santé physique et mentale.

Comment le dispositif répond-il à ces besoins ?

Instants aidants, c’est permettre à l’aidant de ne plus être seul grâce à un professionnel de santé qui l’accompagne dans son quotidien. Écoute attentive et bienveillante, conseils pratiques, formation, soutien psychologique… toutes les problématiques de l’aidant sont abordées gratuitement au travers de rendez-vous de suivi périodiques planifiés. L’aidant bénéficie même d’un bilan de prévention santé.

Comment en bénéficier ?

Instants aidants est une solution innovante prise en charge à 100% par la MSA et sans avance de frais. Elle permet de répondre à la singularité de chaque situation d’aidant, quel que soit SON régime de sécurité sociale (assurance maladie, allocations familiales et assurance retraite). L’inscription se fait via un numéro vert gratuit. Elle précède un premier rendez-vous qui permet de faire le point sur la situation de l’aidant et sur ses besoins.

Pour tout savoir sur « Instants aidants », cliquer ici

Télécharger directement le dépliant