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8 conseils pour réussir une action de prévention des chutes par l’activité physique auprès des seniors - Espace professionnels – Pour Bien Vieillir

8 conseils pour réussir une action de prévention des chutes par l’activité physique auprès des seniors

Un programme fondé sur l’expérience

Plus de 30 études nationales et internationales portant sur des exercices pratiques d’activité physique ont été étudiées pour l’élaboration de cette synthèse. Elles mettent en exergue une méthode d’intervention efficiente visant à prévenir toute récidive de chute chez les personnes de plus de 60 ans vivant à domicile.

Au-delà de la prévention des chutes, l’activité physique régulière apporte aussi des bénéfices d’ordre psychologique. Elle permet également de se prémunir contre les maladies cardiovasculaires sans oublier que chaque participant doit effectuer un bilan médical au préalable.

Les 8 fondamentaux à respecter

  1. Une stratégie préférentielle vers les personnes ayant déjà chuté afin de réduire le risque de récidive,
  2. Des exercices adaptés aux capacités des participants, notamment cognitives,
  3. L’importance de l’équilibre pour mobiliser les circuits cognitifs et moteurs au niveau cérébral,
  4. Un engagement sur la durée et dans la vie quotidienne : 2 ou 3 séances hebdomadaires de 30 mn, durant au moins 3 mois,
  5. Des séances en plusieurs temps : échauffement, équilibre, renforcement musculaire, etc.,
  6. Des interventions à domicile utiles, supervisées par un professionnel qualifié,
  7. Un encadrement professionnel et bienveillant pour favoriser l’adhésion des participants,
  8. Une approche multi-dimensionnelle, en intégrant des facteurs tels que l’alimentation, la vue, le logement, etc.

Tous les conseils en détail ?

Consulter le document « synthèse et bonnes pratiques » du Centre de ressources et de preuves dédié à la perte d’autonomie, avec le soutien de l’Union des Gérontopôles de France (UGF)

Consulter le référentiel d’atelier d’activité physique adaptée

Comment rendre possible le bien-vieillir chez soi ?

Un problème de désirabilité de l’offre

Vivre et vieillir chez soi, c’est pouvoir le faire dans un endroit où l’on se sent bien, comme chez soi. Or, vivre et vieillir dans un Ehpad, c’est être astreint à des règles, quitter son animal de compagnie, ses voisins, perdre sa liberté et son autonomie, dans un cadre standardisé… C’est une solution qui ne convient pas à tous les seniors !

Rendre possible le fait de vivre et vieillir chez soi

Les experts de ce podcast soulignent l’importance de repenser les établissements de prise en charge des personnes âgées pour dépasser la stricte notion d’hébergement et de soins. Pour se sentir chez eux, les intéressés doivent participer à la création de ces nouvelles formes d’habitats : habitats inclusifs, habitats intermédiaires… des habitats pensés pour mieux vivre ensemble, y compris le personnel d’accompagnement.

Un environnement adéquat

Bien vivre, cela implique des bâtiments et des espaces agréables et spécialement aménagés. Bien vieillir, c’est respecter les différents modes de vie des résidents, leurs goûts, leurs habitudes, leur intimité, la manière de gérer la relation, notamment au travers de leur dépendance et du handicap. Dans ce podcast, on comprend que l’établissement du futur n’est plus un lieu de travail où vivent des gens, mais plutôt un lieu de vie où du personnel intelligemment formé vient travailler !

Écoutez le podcast 

La cohabitation intergénérationnelle expliquée par la Carsat Rhône Alpes

Une aventure humaine et solidaire

Aujourd’hui, une personne sur trois de plus de 60 ans vit de manière isolée, et les jeunes ont de plus en plus de mal à se loger. C’est ainsi que, fidèle à sa mission d’accompagnement des retraités, la Carsat Rhône-Alpes s’engage pour la cohabitation intergénérationnelle. Elle met en relation des seniors souhaitant accueillir un jeune chez eux, et des jeunes de moins de 30 ans à la recherche d’un logement à un tarif avantageux.

Une solution équitable pour toutes les parties prenantes

Les avantages de la cohabitation intergénérationnelle sont multiples. Au-delà de l’aspect financier, où chacun trouve son intérêt, il s’agit de créer du lien social, de partager de la convivialité et des savoirs respectifs, de favoriser l’entraide. Le retraité bénéficie du soutien du jeune, qui profite en retour de l’expérience de son aîné… Cela s’appelle le bien vivre ensemble !

 La mise en place des partenariats

La Carsat collabore avec la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) qui contribue financièrement au loyer du jeune, mais aussi avec la Caisse nationale d’Assurance retraite. Les partenariats sont gérés par le réseau COHABILIS ( Cohabitation intergénérationnelle solidaire et habitat partagé)

En 2021, 269 cohabitations ont été réalisées en région Rhône-Alpes.

Écoutez le podcast 

L’aide sociale aux personnes âgées ou handicapées – Perte d’autonomie et handicap Édition 2024

Des inégalités flagrantes

À la lecture de ce rapport, d’importantes inégalités sont constatées dans l’attribution et le montant de l’aide sociale aux personnes âgées et porteuses de handicap. Le nombre de bénéficiaires par département varie du simple au triple, tous comme les dépenses associées. À titre d’exemple, le département du Nord est l’un des 11 départements qui bénéficient du plus grand nombre d’aides sociales départementales. Cela s’explique, notamment, par une prévalence plus importante de la dépendance, une meilleure reconnaissance administrative de la perte d’autonomie, et un nombre de places d’hébergements plus conséquents.

Du côté des personnes âgées

Le nombre de bénéficiaires de l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie) a encore augmenté en 2022, avec des évolutions différenciées des dépenses à domicile et en établissement. Il est intéressant de noter que, dans une collectivité sur cinq, notamment en Bretagne et dans le Pays de la Loire, au moins la moitié des bénéficiaires de l’APA vivent en établissement.

Du côté des personnes porteuses d’un handicap

L’aide sociale s’est beaucoup développée ces dernières années mais, encore une fois, avec de fortes disparités départementales. Les efforts doivent se poursuivre car les personnes ayant un handicap ont toujours un niveau de vie nettement inférieur à celui de lensemble de la population, et un état de santé plus dégradé.

Télécharger le document pour tout savoir sur le coût de la prise en charge de la perte d’autonomie, les capacités d’accueil des établissements, le dénombrement des personnes porteuses de handicap, etc. 

Baromètre Landoy 2024 : les Français face au grand tournant démographique

Le départ à la retraite

En France, pays où l’on vit 10 ans de plus qu’il y a 50 ans, mais aussi en meilleure santé, 59% des répondants disent avoir envie de vivre 100 ans. Pour autant, les Français n’envisagent pas de travailler plus longtemps. Avec un âge de départ à la retraite qui se situe à 63,5 ans, le baromètre souligne que l’âge désiré est beaucoup plus bas : 59,1 ans. L’âge-limite pour rester en bonne santé étant estimé à 78,7 ans, il en ressort un fort désir de vivre une retraite en bonne santé durant au moins 15 à 20 ans.

Anticiper le départ à la retraite

Pour 74 % des sondés, la retraite est avant tout une préoccupation financière. Pourtant, ils ne sont que 32% à avoir déjà fait le calcul de leurs besoins financiers pour maintenir leur niveau de vie une fois à la retraite. À noter qu’il faudrait commencer à se préparer avant 40 ans, seulement 38% des 50-64 ans ont déjà effectué ce calcul.

L’emploi des seniors

Bien qu’ils représentent un réel atout en matière d’expérience, les seniors sont un potentiel inexploité par les entreprises. Une grande majorité des sondés estime qu’il est difficile d’évoluer professionnellement et de retrouver du travail à partir de 51,3 ans.

Face à ces constats, la mise en œuvre des mesures concrètes pour aider les Français à mieux préparer leur retraite et encourager l’emploi des seniors est plus que jamais nécessaire. Les axes d’amélioration prioritaires mises en exergue dans le baromètre sont les suivants :

  • repenser l’emploi et la formation des seniors,
  • systématiser la formation des managers à l’inclusion de toutes les générations en entreprise,
  • accroitre l’information et la formation des salariés pour les préparer à la retraite,
  • mieux sensibiliser à la prévention santé (comme le fait déjà l’interrégime sur le site Pourbienveillir.fr)

Pour en savoir plus, consultez et télécharger le baromètre ICI

Construire un monde sans dépendance

Pour Benoit Godiard, la dépendance n’est pas uniquement la conséquence de l’âge, mais avant tout de la maladie. Certaines pathologies conduisent un grand nombre de personnes vers la dépendance. L’indicateur Espérance de Vie Sans Incapacité (EVSI) met en évidence ce phénomène. À 65 ans, l’espérance de vie est de 22 ans, dont seulement la moitié sans dépendance.

Les causes de la dépendance

En premier lieu, on note les maladies neuro-cardiovasculaires, le diabète et les cancers. Sont concernés environ 10 millions de personnes chez les plus de 60 ans. Les chutes chez les seniors représentent plus de 130 000 hospitalisations par an. Un grand nombre de ces pathologies sont pourtant évitables.

Les impacts économiques de la dépendance

La dépense publique est estimée à 24 milliards d’euros, financée par l’Assurance maladie, les départements, l’État, la CNSA , la Cnaf , et la Cnav . À cette somme, il faut ajouter la contribution des ménages aux frais d’hébergement en Ehpad, et l’Apa . Pourtant, chaque année d’EVSI gagnée représente une économie de 1,5 milliard pour l’Assurance Maladie !

Prévenir la perte d’autonomie

Selon Benoit Godiard, il faut accroitre la prévention et la promotion santé à tous les âges de la vie, mais aussi la responsabilisation. Il s’agit d’une meilleure prise en charge des facteurs de risques au travers des conditions de vie, de l’alimentation, de l’habitat, etc. Il faut aussi accroitre le repérage des premiers signaux de la perte de dépendance, et espérer des aides financières plus importantes.

Écoutez l’intervention de Benoit Godiard dans le podcast SocioGérontologie.

Hilauseniors, un programme d’étude sur l’habitat des seniors

Contexte et enjeux du projet

En lien avec le vieillissement de la population, on estime entre 200 000 et 300 000 places le besoin nécessaire en habitat intermédiaire à l’horizon 2050. Cette étude a pour ambition de mesurer l’impact de ce type d’habitat sur l’autonomie des personnes âgées, en comparaison à l’habitat classique et l’hébergement médicalisé.

Les modalités de l’étude

Sur une durée de 5 ans, 15 000 résidents d’habitats intermédiaires de plus de 75 ans vont être questionnés régulièrement.

Les types d’habitats intermédiaires étudiés

Il s’agit de structures non médicalisées (résidence autonomie et maison d’accueil rurale pour personnes âgées [Marpa]), et des résidences services seniors du secteur marchand. Ce sont des habitats qui tous ambitionnent de soutenir l’autonomie et la sociabilité.

Les résidences autonomie

Située à proximité des commerces, des transports et des services, elle est souvent gérée par une structure publique ou à but non lucratif.

Les maisons d’accueil rurale pour personnes âgées (MARPA)

Il s’agit de petites unités de vie en milieu rural, proches de l’ancien domicile ou de la famille. Le résident conserve ses repères, tout en bénéficiant d’un accompagnement.

Les résidences-services senior

Elle se présente sous forme d’appartements ou de petites maisons dans un village senior. Les résidents disposent d’espaces communs et de services collectifs adaptés à leurs besoins.

Les résultats de l’étude seront utiles aux retraités, aux acteurs de terrain, et à toutes les parties prenantes du secteur de la prévention de la perte d’autonomie et de l’habitat des seniors .

Pour en savoir plus sur cette étude, consulter le site de statistiques et de recherche sur la retraite et le vieillissement de l’Assurance retraite.

Nouvelles technologies et personnes âgées : une aide au maintien à domicile

Prévention, dépistage et traitement des maladies

Certains dispositifs médicaux implantables améliorent les soins et l’autonomie des patients en leur évitant de se rendre à l’hôpital. De même, l’imagerie médicale assistée par ordinateur assure un diagnostic précoce et non invasif de nombreuses maladies. Des systèmes embarqués mobiles permettent enfin d’anticiper les crises et de détecter les situations d’urgence (Arythmie cardiaque, glycémie, tension artérielle…).

Favoriser le maintien à domicile

Ces outils répondent aux besoins de sécurité en compensant les déficiences fonctionnelles. Ils génèrent des alarmes en cas de début d’incendie ou de fuite d’eau. Au-delà des systèmes de téléalarme et de téléassistance, d’autres systèmes à commande vocale facilitent la gestion de l’habitat : fermeture des fenêtres, réglage de l’éclairage, du lit médicalisé…

Stimuler les capacités mentales et physiques

Plusieurs technologies proposent l’entraînement et la stimulation de la mémoire. Elles assurent une amélioration du temps de réaction et de la coordination. D’autres rappellent les activités quotidiennes à réaliser via des messages pouvant utiliser une voix familière. Certains systèmes de remise en forme existent également comme les ergomètres ou ergocycles.

Enfin, certains programmes utilisant Internet via un écran central, ou des consoles de jeux vidéo, visent à rompre l’isolement en facilitant la communication avec les enfants et petits-enfants.

Pour en savoir plus, cliquer ICI

10 ans d’engagement en faveur du bien-vieillir

Une mobilisation collective pour la prévention de l’autonomie des retraités

Depuis 10 ans, les régimes de retraite développent une politique commune d’action sociale centrée sur la prévention des effets du vieillissement et la préservation de l’autonomie des retraités les plus vulnérables. Avec un nombre de seniors de plus de 65 ans dépassant celui des moins de 15 ans d’ici 2030, l’anticipation est au cœur des priorités. La loi « Bien vieillir » d’avril 2024, qui renforce les politiques publiques sur la question, trouve déjà un écho dans les démarches initiées par ces caisses de retraite.

La Journée nationale de l’action sociale interrégime 2024

Cette journée a été organisée au mois de novembre 2024 pour marquer les dix ans de ce partenariat, elle a rassemblé plus de 200 experts et acteurs institutionnels pour faire le point sur les innovations locales et échanger sur les perspectives du bien-vieillir. Un moment clé pour mettre en lumière les réussites du dispositif et dessiner les solutions pour répondre aux défis de demain.
Ensemble, les caisses de retraite ont réaffirmé leur rôle d’acteur majeur dans la prévention et le soutien des seniors, avec un objectif clair : favoriser l’autonomie et la qualité de vie des retraités, au bénéfice de toute la société.

Cette journée a été l’occasion de la diffusion du premier rapport national d’activité de l’interrégime pour retrouver toutes les informations et chiffres clés 2023 de l’action portée sous la bannière commune « Pour bien vieillir, ensemble les caisses de retraite s’engagent ».

Pour en savoir plus, lisez la tribune publiée dans la presse et le communiqué de presse envoyé aux journalistes.

Découvrez le replay de la journée nationale de l’action sociale interrégime 2024

 

Refaçonner la structure sociale des villes françaises

Les retraités face aux actifs en matière de CSP

L’enquête montre une évolution de la structure des CSP des retraités face aux actifs au cours de ces trois dernières décennies. On assiste au renforcement du poids des artisans, commerçants, et chefs d’entreprise (7,4 % vs 6 % pour les actifs), et encore plus celui des agriculteurs, des ouvriers (24,4 % vs 20,3 %) et des employés (33,6 % vs 28,7 %). À l’inverse, les retraités contribuent beaucoup moins que les actifs au poids des professions intermédiaires et surtout des CPIS (9,9 % vs 18,4 %).

À chaque retraité son agglomération

Alors qu’elles représentent aujourd’hui 32% des habitants des villes françaises, on constate de grandes variétés sociales de la population des retraités selon les localités. À titre d’exemple, on notera une plus forte proportion de retraités ouvriers dans de nombreuses villes, petites et moyennes, de la moitié nord du pays. D’autre part, les anciens cadres et professions libérales ont plutôt choisi de s’installer sur les littoraux ou à la montagne.

La nécessaire adaptation des villes

Une meilleure connaissance de sa population de retraités est un excellent moyen pour construire des villes plus inclusives et adaptées à tous les âges. Cela concerne plus particulièrement les aménagements en matière de sécurisation, de mobilité, d’esthétisme ou, encore, de connectivité. Parallèlement à la dimension matérielle de l’espace urbain, l’étude met en évidence les pratiques des personnes âgées hors du domicile. Elles influent, en effet, sur la dimension sociale, notamment le rapport aux autres dans l’espace public.

Pour lire l’enquête complète, cliquer ICI