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Penser le domicile du futur pour bien vieillir chez soi - Espace professionnels – Pour Bien Vieillir

Penser le domicile du futur pour bien vieillir chez soi

Des besoins clairement identifiés

Selon l’ANAP, 90% des Français espèrent pouvoir rester vivre à leur domicile le plus longtemps possible, en toute sécurité. Les seniors aspirent à un habitat adapté à leurs besoins afin de rester au cœur de la vie sociale même en cas de perte d’autonomie, avec des solutions qui facilitent l’intervention des aidants professionnels.

Les principaux axes de réflexion

  • Renforcer les actions de sensibilisation auprès des séniors souhaitant vieillir à domicile,
  • Aménager et adapter le domicile en fonction des besoins,
  • Consolider le rôle de l’ergothérapeute,
  • Intégrer du matériel évolutif avant d’être en situation de perte d’autonomie,
  • Publier un guide annuel des aides techniques pour les seniors,
  • Favoriser l’utilisation de dispositifs connectés (parcours lumineux, alerte en cas de chute, etc.),
  • Placer les bailleurs sociaux au centre de l’adaptation des logements des seniors,
  • Aider les locataires avancés en âge à adapter leur logement à leur fragilité,
  • Multiplier les solutions de financement,
  • Rendre les seniors acteurs de leur projet,
  • Lutter contre l’isolement social et accroitre le repérage des personnes isolées.

L’Anap et le Think Tank Matières Grises ont exploré le sujet lors d’une webconférence, disponible en replay ICI.

Pour consulter l’ensemble du rapport, cliquez ICI

 

Publication du rapport d’activité 2023 de l’action sociale interrégime

Depuis plus de dix ans, les régimes de retraite de base se sont engagés dans une dynamique interrégime visant à prévenir la perte d’autonomie des personnes âgées. Cette initiative a pris une nouvelle dimension en 2017 avec la signature d’une convention pluriannuelle entre la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole (CCMSA), la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL) et l’État. La nouvelle convention État/interrégime pluriannuelle du 7 février 2022 « pour une politique d’action sociale coordonnée interrégime » a permis d’intégrer l’Agirc-Arrco, le régime de retraite complémentaire des salariés du secteur privé, à ce dispositif d’action sociale interrégime
Cette collaboration a permis de développer une ingénierie de prévention « Pour bien vieillir » harmonisée et coordonnée entre les différents régimes de retraite de base. L’objectif est double : rendre cette prévention largement accessible aux retraités pour les aider à devenir acteurs de leur vieillissement et de la préservation de leur autonomie, et favoriser la qualité et l’homogénéité des actions menées par les partenaires et professionnels sur le terrain.

Quelques chiffres nationaux issus du rapport

  • 10 056 actions de prévention
  • 167 750 participants aux actions de prévention
  • 8 212 ateliers
  • 109 479 participants aux ateliers

Pour plus d’informations, consultez le rapport complet ou la synthèse du rapport.

Une action locale coordonnée

Au niveau local, les actions coordonnées de promotion du vieillissement actif en santé et du bien-vieillir relayées par les 18 structures régionales interrégimes se déclinent en lien étroit avec l’État, la CNSA et les collectivités territoriales. Les comités régionaux d’action sociale de l’Agirc-Arrco contribuent aux côtés des régimes de retraite de base, à amplifier des actions de sensibilisation dans les principaux domaines d’intervention dans une dynamique interrégime.

Une vidéo pour accompagner les professionnels à l’utilisation de la carte « Trouver mon activité »

Cette vidéo présente en quelques minutes les modalités d’inscription, de création d’un projet et de sa publication sur la carte

Les professionnels et structures déployant des actions collectives de prévention et de maintien du lien social ont la possibilité de les publier ces dernières sur la carte trouver mon activité accessible au grand public dès la page d’accueil du portail pourbienvieillir.fr. Ainsi, chaque retraité peut les géolocaliser et s’y inscrire.

Afin d’accompagner les professionnels dans la publication de leurs activités de prévention, l’Assurance retraite a réalisé une vidéo disponible sur la page YouTube « Pour bien vieillir »

Cette vidéo présente en quelques minutes les modalités d’inscription, de création d’un projet et de sa publication sur la carte « Trouver mon activité » du portail pourbienvieillir.fr. Ce service permet aux professionnels de disposer d’un espace de mise en visibilité et promotion de leurs actions collectives de prévention et de maintien du lien social à destination des seniors.
Cette vidéo présente également le tableau de bord qui permet à chaque professionnel de suivre son activité, les inscriptions déjà réalisées et le nombre de places restantes en ligne.

À titre de rappel, plusieurs ressources sont à disposition sur le portail des professionnels de l’action sociale (PPAS) qui permettent aux professionnels de se familiariser avec les nouvelles fonctionnalités de ce service.

Visionner la vidéo explicative ci-dessous

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Smart-bear, un projet européen pour soutenir l’autonomie des seniors

Les résultats de cette étude contribueront à orienter les politiques politiques et les innovations technologiques dans le but de permettre aux personnes âgées de vivre plus longtemps à leur domicile de manière autonome et en bonne forme.
Pour cela, le projet Smart-Bear recherche des volontaires âgés de 65 à 80 ans, autonomes et demeurant à domicile ou en résidence pour seniors. Les candidats doivent également présenter au moins deux des caractéristiques médicales suivantes : troubles de l’équilibre, maladie cardiovasculaire, troubles cognitifs légers (perte de mémoire, désorientation), troubles de l’humeur (dépression, anxiété), état de fragilité.
Concrètement, les participants sont équipés d’appareils connectés (capteurs de mouvement, montres intelligentes, balances connectées…) qui collectent des données. Celles-ci sont ensuite remontées puis analysées sur une plateforme sécurisée qui en préserve la confidentialité.
Plus de 250 participants français (sur un objectif de 800) ont déjà été inclus dans l’étude. La recherche de nouveaux volontaires se poursuit jusqu’au 31 décembre 2024.

Pour plus d’informations, consulter le site de Smart-bear

Les salariés des services à la personne, trois profils bien distincts

Le panel étudié incluait tous les salariés ayant exercé une activité de service à la personne en 2019. Ceux-ci ont en outre été suivis durant 16 trimestres, de début 2016 à fin 2019. Une analyse statistique a permis de déterminer trois catégories de salariés des SAP, selon leur situation vis-à-vis de l’emploi durant toute cette période.
Il s’avère ainsi qu’en 2019, les salariés qui œuvrent dans les services à la personne sont plutôt âgés et faiblement rémunérés. Souvent multi-actifs, ils travaillent majoritairement à temps partiel.

Ces salariés peuvent être répartis selon trois profils distincts.

  • Le premier profil (43 % des salariés) regroupe majoritairement des salariés qui exercent leur activité principale dans les SAP depuis plusieurs années. Ces actifs sont très majoritairement des femmes (9 sur 10), plutôt âgés (52 ans en moyenne en 2019) et employés en CDI pour la plupart (8 sur 10). Ces salariés réalisent 65 % des heures rémunérées du secteur en 2019.
  • Le deuxième groupe rassemble 9 % des salariés, soit près d’un sur dix. La plupart d’entre eux exercent depuis plusieurs années leur activité principale en dehors du secteur, tout en conservant un travail d’appoint stable dans les SAP, qui vient compléter leurs revenus.
  • Le troisième profil réunit 48 % des salariés des SAP en 2019. Ce sont ceux dont cette activité évolue fortement au cours de la période 2016-2019, à la hausse ou à la baisse. Pour la moitié d’entre eux, l’activité dans les SAP, minoritaire début 2016, est devenue l’activité principale fin 2019. Dans les autres cas, elle a disparu ou s’est intensifiée tout en restant une activité annexe.

Consultez les résultats détaillés de l’étude

L’Assurance retraite, partenaire aux côtés des aidants

L’Assurance retraite soutient les actions de l’association Avec nos proches envers les aidants et anciens aidants : ligne d’écoute anonyme et gratuite (01 84 72 94 72) accessible 7 jours sur 7 de 8h à 22h ; ateliers collectifs à distance… Leur collaboration a abouti notamment à la création d’un « journal de santé d’aidant », qui informe et oriente les aidants et facilite l’organisation de leur quotidien. Cet outil a vocation à être distribué par les évaluateurs aux retraités en situation d’aidance, afin de les aider à prendre soin de leur santé, pour leur bien-être comme celui de leur proche.
Plus d’infos sur le site de l’Assurance retraite

Une mission vieillissement au sein des Centres sociaux

Cet accord donnera lieu à la création d’une mission vieillissement dans les centres sociaux, visant à :

  • Répondre aux mutations de la société liées au vieillissement, à travers le projet global du centre social (animation de la vie sociale et promotion du vieillissement actif en santé) ;
  • Qualifier les salariés et les bénévoles, dans une approche sociale et globale du parcours de vie des retraités ;
  •  Associer les partenaires institutionnels (CNAF, CNSA, CCMSA, collectivités territoriales, autres régimes de retraite) et associatifs de l’écosystème du vieillissement ;
  •  Évaluer et suivre les impacts de cette mission.

Près de 500 centres sociaux et 34 fédérations locales, répartis dans tous les territoires, sont concernés par cet accord qui représente une aide de plus de 4,5 millions d’euros de la Caisse nationale sur la période 2024-2027.

Plus d’informations sur le site internet de l’Assurance retraite.