Médiathèque

Disposer d’une analyse populationnelle des résidents de lieux de vie collectifs accueillant des retraités autonomes. Voir comment faire évoluer l’offre des logements articulant autonomie et vie collective vers une meilleure prise en compte des modes de vie des personnes retraitées aujourd’hui et demain.

Sujet

L’étude menée par l’Association pour la promotion des expérimentations sociales pour la Cnav permet de mieux comprendre les spécificités des publics accueillis dans ces hébergements collectifs et éventuellement les différences qui peuvent apparaître entre ceux faisant le choix du secteur médico-social des résidences autonomie et ceux qui vivent dans des projets dits innovants.

Enquête menée (mars-juin 2017) en face à face à l’aide d’un questionnaire de 400 items auprès de résidents volontaires vivant en résidences autonomie ou en habitats regroupés.

Contenu

En prenant en compte les spécificités des résidences autonomie et des habitats groupés, tant du point de vue de leur emplacement, que de leurs caractéristiques techniques et financières, l’enquête permet de comprendre comment les lieux de vie s’insèrent dans les parcours de vie des personnes : Choix du lieu de vie : en fonction de quelle offre et de quels besoins ? À quel moment de leur parcours ? Avec quelles contraintes ou quelle plus-value attendue ? Vie quotidienne : Comment se sentent-elles dans ce logement ? Comment leur autonomie est-elle préservée ? Comment prendre en compte l’évolution en âge et en santé ? Quelles sont les différences saillantes entre les personnes vivant dans des résidences autonomie ou en habitats regroupés et selon l’environnement, rural ou urbain ?

Mettre à disposition des acteurs de santé publique et des professionnels de terrain une présentation des interventions dont l’efficacité a été validée par des protocoles scientifiques.

Sujet

La thématique analysée ici porte sur la prévention de la perte d’autonomie chez les personnes âgées et sur la promotion du « Bien vieillir ».

La thématique analysée ici porte sur la prévention de la perte d’autonomie chez les personnes âgées et sur la promotion du « Bien vieillir ». Ce document prend le parti de ne présenter que les interventions efficaces auprès d’un public âgé à partir de 55 ans, indépendant, vivant à domicile de façon autonome et en relative bonne santé générale. Les documents sélectionnés pour réaliser cet état des connaissances sont les synthèses de littérature les plus récentes dont la qualité est reconnue par la communauté scientifique et en santé publique.

Contenu

Une vingtaine d’interventions sont retenues ici comme ayant un impact sur le vieillissement en bonne santé. Les interventions les plus efficaces sont réalisées en prévention des chutes, puis en promotion de la santé mentale. La moitié des méthodes est unidimensionnelle : le plus souvent à base d’activités physiques ; ou de compléments alimentaires, éducation, counseling… D’autres sont bidimensionnelles avec en plus des visites à domicile, de l’information… D’autres encore sont multidimensionnelles combinant plusieurs de ces modalités avec aussi la possibilité d’évaluer les risques à domicile, d’utiliser une campagne médias ou bien de pratiquer un bilan de santé complet…

Informer et accompagner les professionnels dans leur choix de lieux de vie collectifs adaptés aux besoins des seniors sur le territoire.

Cette brochure s’adresse aux professionnels, élus ou promoteurs, souhaitant s’informer sur les lieux de vie collectifs pour les personnes âgées. Elle présente les différentes formules ainsi que les possibilités de financement par les régimes de retraite.

Tout d’abord, cette brochure permet de comprendre les spécificités de chaque lieu de vie collectif : les résidences autonomie, les Marpa et l’habitat regroupé, mais aussi de connaitre la réglementation ainsi que les grandes étapes pour porter un projet de création.

La deuxième partie s’intéresse aux politiques de financement des deux régimes de retraite : l’Assurance retraite et la MSA. Nous y retrouvons ainsi les différentes formes d’aides (subvention, prêt), mais aussi les critères de sélection et les types de travaux pris en compte.

Enfin, la troisième partie de la brochure met en lumière le retour d’expérience d’une association gestionnaire qui a lancé son projet en 2008.

Approche

Fruit d’une collaboration avec les différentes caisses de retraite (l’Assurance retraite, la MSA et la CNRACL), cette brochure explique les différentes formules de lieux de vie collectifs en faveur des personnes retraitées socialement fragilisées.

Les études scientifiques démontrent qu’il est possible d’identifier les individus à risque de perte d’autonomie et de leur proposer des interventions efficaces pour retarder ou éviter la survenue d’événements négatifs pour leur santé. C’est ce qui justifie la mise en œuvre d’une stratégie européenne de lutte contre la fragilité, développée par l’action conjointe Advantage (2017-2019).

Entretien avec le professeur Leocadio Rodríguez‑Mañas, MD, PhD, hôpital universitaire de Getafe, Madrid (Espagne), coordonnateur de l’action conjointe européenne Advantage (2017‑2019).

Mobiliser des apports issus de nombreuses disciplines, favoriser l’élaboration de référentiels de compétences pour contribuer à la structuration des formations.

Sujet

Le dossier principal de cette revue est consacré à la formation, levier majeur pour le déploiement d’une approche positive et globale de la santé et l’acquisition des compétences nécessaires à sa mise en œuvre. Il présente les formations universitaires, initiales, à distance, mais aussi celles en promotion de la santé pour les aides à domicile.

L’accent a été mis dans ce dossier sur l’approche par compétences qui consiste à passer d’une logique de transmission de connaissances et de contenus à la mise en œuvre de capacités d’agir en situation professionnelle.

Contenu

La revue présente un panorama des nombreux travaux en cours en France et surtout au niveau international en Europe, au Québec et en Amérique centrale et latine. Il vise à donner des informations pratiques à l’ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de la santé, du social ou de l’éducation contribuant, à titre principal ou en partie, dans le cadre de leurs fonctions, à des projets de promotion de la santé. Il présente ainsi plusieurs exemples d’intégration de la dimension « promotion de la santé » dans des cursus de formation de professionnels de santé, de futurs enseignants ou de professions du secteur social comme les aides à domicile. Il s’adresse également aux formateurs et aux organismes de formation afin de stimuler leur réflexion sur leurs pratiques. Il met notamment en évidence l’impact concret de l’approche par compétences sur les pratiques pédagogiques. Il s’attache plus spécifiquement au contexte français, tout en élargissant l’analyse à la présentation de plusieurs projets internationaux. Plusieurs expériences présentées éclairent concrètement les possibilités et les éventuelles limites des nouveaux modes d’apprentissage – notamment l’enseignement à distance de type e-learning. Sont évoqués aussi les champs d’application des nouvelles technologies, susceptibles d’apporter des éléments de réponse adaptés aux enjeux de la formation « tout au long de la vie » en proposant un continuum d’apprentissages et une diversité de modalités de formation.

Ce numéro en présente des modalités de formation autres qu’universitaires permettant de répondre aux enjeux de qualité des pratiques professionnelles.

Inciter à intégrer cette dimension écologique dans toutes les stratégies d’interventions autour de la santé des seniors.

Sujet

Une vingtaine d’experts dressent un état des connaissances et des pratiques et démontrent que, si l’on veut promouvoir la santé des aînés, c’est l’approche dite « écologique », prenant en compte ces déterminants socio-environnementaux, qui doit être privilégiée.

Les travaux scientifiques dans le cadre du programme franco-québécois présentent des pratiques novatrices d’intervention et de formation dans la prise en compte des déterminants socio-environnementaux de la santé des personnes âgées.

Contenu

Une étude scientifique menée par des chercheurs canadiens montre très clairement que, si l’on crée un environnement qui leur est favorable, la santé des aînés s’en trouve améliorée. Le sociologue Stéphane Alvarez souligne qu’il convient de faire évoluer le regard porté sur la vieillesse. Pour Jean-Pierre Aquino, gériatre, la société se doit d’organiser une place davantage adaptée aux personnes qui avancent en âge. Donner toute sa place aux personnes âgées dans la société est un enjeu fondamental puisque, selon des études récentes rassemblées par des chercheurs québécois, l’environnement influence clairement la vitalité cognitive des aînés. À Paris, une géographe a demandé aux aînés de raconter comment ils se situent dans leur environnement ; des témoignages forts qui confirment l’urgence d’adapter l’environnement urbain à cette population. À Lyon, le vécu et les recommandations des aînés sont pris en compte grâce à des groupes de parole qui critiquent l’environnement urbain et formulent des propositions, dans le cadre d’un programme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Autre initiative innovante, à Saint-Martin-d’Hères (Isère), des habitants « silencieux » – peu mobiles, isolés donc jamais consultés – ont été interrogés et soulignent que les liens tissés avec les professionnels de proximité sont le premier levier pour rompre leur isolement.

Réunir un corpus de connaissances scientifiques, présenter des actions concrètes et programmes de terrain.

Sujet

Le dossier central de ce numéro, coordonné par l’Inpes et la Fondation nationale de gérontologie, interroge sur les moyens de promouvoir la santé des personnes âgées. Vingt experts, gérontologues, sociologues, anthropologues… ont été sollicités sur ce thème.

Souligner les points forts des initiatives mais aussi leurs limites.

Contenu

Gilles Berrut passe en revue les aspects démographiques, économiques et sociaux du vieillissement de la population. Une équipe de chercheurs suisses publie une étude originale sur les inégalités de santé chez les octogénaires. L’anthropologue Frédéric Balard restitue la parole de centenaires sur leur vieillesse. Puis le gérontologue Jean-Claude Henrard insiste sur l’urgence de s’attaquer aux déterminants sociaux des inégalités, quand le gériatre, Jean-Pierre Aquino souligne l’importance de former les professionnels et d’améliorer la qualité de vie des personnes en situation difficile. Geneviève Laroque, dans son bilan des politiques de promotion des personnes âgées en France, pointe la même priorité envers les plus fragiles. Marie de Hennezel, psychologue/psychothérapeute, plaide pour que la société porte un autre regard sur les vieux, cesse de les mettre à l’écart et les valorise. Après les réflexions et analyses, la seconde partie présente des programmes et actions de terrain.

Dresser un état des lieux et présenter des modalités d’action et des programmes innovants.

Sujet

Le dossier central de ce numéro, auquel quinze experts ont collaboré, est consacré à la santé des migrants. Il comporte 25 pages d’analyses, de pratiques et de témoignages.

Une quinzaine d’experts et praticiens de terrain présentent leurs analyses et leur manière de travailler.

Contenu

Didier Fassin, anthropologue, médecin et chercheur, souligne que l’état de santé des étrangers est le produit de leur condition sociale. Arnaud Veïsse, médecin et directeur du Comité médical pour les exilés (Comede), pointe l’impératif pour les professionnels de prendre en compte les effets du déracinement et de l’exil. L’anthropologue Omar Hallouche s’insurge contre les conditions de vie des « vieux migrants » qui vivent en foyer et sont partagés entre leur pays d’origine et d’accueil. Le professeur Olivier Bouchaud (hôpital Avicenne, Bobigny) formule des conseils pour prendre en compte les représentations culturelles des migrants dans la prise en charge. Emmanuel Ricard, médecin et délégué général de la Société française de santé publique (SFSP), montre l’intérêt pour les professionnels de faire appel à des « médiateurs communautaires ». Patrick Lamour, médecin et directeur du comité régional d’éducation pour la santé des Pays de la Loire, présente les conditions qu’il faut réunir pour faire de la prévention et promouvoir la santé des migrants. Dans la seconde partie de ce dossier des exemples concrets d’actions sont présentés.

Offrir à tout professionnel de santé et médico-social les moyens de dépister les personnes à risque de chute, âgées de 65 ans et plus, vivant à domicile et de leur proposer une intervention adaptée et efficace.

Sujet

Élaboré par un groupe d’experts francophones (belges, français, québécois et suisses), ce référentiel de bonnes pratiques apporte des recommandations essentielles pour la prévention des chutes et vise à accroître la qualité globale des interventions destinées aux personnes âgées.

Orienté vers l’action et destiné à un usage pluridisciplinaire, il peut être utilisé à la fois dans le cadre d’une planification globale en matière de services et de programmes, mais aussi être consulté par un professionnel exerçant à titre individuel.

Contenu

Il invite les professionnels de santé ainsi que les acteurs du secteur médico-social à une collaboration accrue dans l’intérêt de la personne.

La première partie du référentiel est construite autour d’un arbre décisionnel, qui synthétise les principales recommandations du groupe de travail concernant les modalités du dépistage à mettre en œuvre et le type d’intervention à privilégier. La seconde partie du référentiel présente l’état de la littérature sur trois étapes indispensables à tout programme de prévention des chutes.

1. La connaissance des facteurs de risque des chutes : les principaux facteurs sont présentés de façon succincte en montrant de quelle façon ils interviennent dans le mécanisme de la chute et quelles relations ils entretiennent les uns avec les autres. Ce référentiel indique le niveau de preuve scientifique des relations entre un facteur de risque particulier et les chutes au moyen d’une grille simplifiée.

2. Le repérage du niveau de risque d’une personne âgée : les outils de dépistage et les moyens d’évaluation du risque de chuter chez des personnes âgées sont présentés en mentionnant le profil de l’utilisateur et l’interprétation des scores obtenus. Une description détaillée des outils et des grilles est disponible dans la troisième partie.

3. Le choix d’une intervention adaptée : l’objectif étant d’adapter les interventions au profil de risque des personnes âgées, les recommandations sont formulées à la fois sur le type d’intervention et sur le contenu de l’intervention. Ces recommandations se fondent sur les résultats issus de la littérature scientifique, et notamment sur les études évaluant l’efficacité de différentes interventions en termes de réduction du nombre de chutes, d’atténuation de la gravité des chutes ou de diminution des facteurs de risque.

Ce référentiel de bonnes pratiques intègre ces différences de preuve scientifique et propose quatre niveaux de recommandation qui prennent en compte la qualité, la quantité et la cohérence des évaluations d’interventions chiffrées sur les niveaux de risque et sur les niveaux de preuve présentés.

Développer l’acquisition de connaissances et de compétences des intervenants professionnels à domicile afin qu’ils soient en capacité de prendre en compte l’approche multidimensionnelle dans le maintien, la réhabilitation ou la préservation de l’autonomie

Sujet

Cet ouvrage présente une formation de cinq jours pour les aides à domicile sur le thème de la protection de l’autonomie des personnes âgées. Cette formation a été mise en place dans le cadre de la convention 2008-2012 entre l’Inpes et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). Elle a été expérimentée dans toutes les régions de France.

Une vision de la santé positive qui consiste à prendre en compte le potentiel d’autonomie de la personne dans son environnement (et pas seulement les limites ou les difficultés rencontrées par la personne).

Contenu

Quatre stratégies sont développées avec des activités pour le maintien de l’autonomie de la personne, l’adaptation des pratiques en fonction de l’aménagement du domicile et des aides techniques, des activités de communication vers le réseau familial et social et la transmission d’informations vers les responsables, employeurs des professionnels de l’aide à domicile.

En première partie de la brochure sont présentés les éléments généraux de la formation : le programme, l’organisation et le contenu des modules, l’équipe de formateurs, la construction et les ressources pédagogiques.

En deuxième partie, une présentation de chacun des dix modules d’une demi-journée est décrite avec le programme global, le déroulement pédagogique et les éléments d’évaluation illustrés de paroles de formateurs et de professionnels de l’aide à domicile.

Les supports de formation : questionnaires d’évaluation, carnets de bord et supports pédagogiques sont à télécharger ici ou sur le site de l’Inpes, via les mots-clés « Formation aides à domicile ».